Winnipeg à le triste privilège d’être la ville de sa taille la plus froide hors de Sibérie. Winnipeg, mon amour, enfin celui de Guy Maddin, qui a dépeint dans un film la vie glacée de sa cité natale. Winnipeg, an icy s…hole, disait un commentaire acerbe d’un ancien habitant qui savait de quoi il parlait. Winnipeg, dont je me demande pourquoi j’en parle, si ce n’est pour présenter le projet de Patkau architects. Le concept est simple : deux fleuves se rencontrent au centre de la ville, et alors que le thermomètre descend à -30°C, ils se transforment en piste de patinage. Seulement, avec le vent, le -30°C se transforme bien vite en -50°C ressentis. C’est pas chaud. Les abris de l’atelier Patkau sont en contreplaqués, et servent d’abri entre deux patinades. Ce qui nous intéresse surtout, à 5000K, c’est que le soir ils se transforment en lanternes fantomatiques. Et l’hiver à Winnepeg, il doit plus souvent faire nuit que jour : un peu de lumière ne sera pas de trop….
Via ArchDaily
quel bonheur, quelle élégance. C’est beau le soir, c’est beau le jour, une vraie magnifique et minuscule trouvaille
C’est un micro opera de Sidney de Jørn Utzon sur la banquise. Une micro architecture de bois, un bel exercice de biomorphisme , de zoomorphisme contextuel avec une l’élégance irréelle d’un styliste de mode.
avec un plan large c’est moins contextuel
http://www.archdaily.com/135302/winnipeg-skating-shelters-patkau-architects/skating-shelters_02/
andrea claire studio constantin , une image immediate si proche et pourtant….
http://www.designboom.com/weblog/cat/8/view/14849/andrea-claire-studio-constantin.html
intriguing!