Elles ne sont pas dans la collection Vitra, ni dans la collection des « Bastards chairs » de Michael Wolf, vous ne les trouverez pas non plus et fort heureusement dans une prison américaine, et l’idée n’est pas non plus de s’asseoir dessus. Singulières chaises lumineuses. Transformées en objet lumineux, elles prennent une essence mystique. Elles soulignent l’absence, le manque, la perte, dirais-je non sans une pointe de délire.
Les premières chaises sont d’Ivan Navarro. Elles sont des détournements de modèles célèbres de l’histoire du design, ou d’icone incontournable : la chaise rouge et bleue de rietveld, le fauteuil Wassily de Marcel Breuer, etc.
En cherchant un peu, on trouve qu’un certain Joe Rees avait déjà fait pareil en 1975, en free-style ou en hommage à Mondrian
et que ma foi, un certain Paul Tames van den Berg s’y était aussi essayé en 2005
La chaise suivante a été commandée par le magazine Wallpaper au studio Kiwi&Pom. Constitué de 200 mètres de cable luminescent, elle diffuse une lumière clignotante qui peut au besoin devenir clignotante. Elle procure alors une ambiance de discothèque, d’ou son nom de baptême de « Disco Chair ».
enfin, pour finir la série, voici la chaise au plafond. Dans un esprit partagé entre la guérilla et l’installation d’art contemporain, Takeshi Miyakawa a pendu l’iconique Holey Chair au mur de la ville. Holey Chair est semble-t-il un élément d’ameublement destiné à être pendu au mur.
voila, c’était notre contribution à la collection « 1001 Electric Chairs »
la disco chair est vraiment au top !
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