Abandonnées…


Oswaldo Ruiz, artiste mexicain, a photographié les habitations abandonnées d’Anahuac, un plateau de la vallée de Mexico. La sècheresse a transformé les lieux en vallée fantôme. Une des maisons était occupée par le grand-père et la sœur du photographe. La série s’appelle « Anahuac Monuments ».

Oswaldo Ruiz - Extrait de la série "Anahuac Monuments"

L’originalité du travail tient au dispositif de mise en scène : Ruiz a approché ces ruines la nuit, en braquant sur elle deux projecteurs restant bien visible sur l’image. Un procédé semblable avait été utilisé par Naoya Hatakeyama dans sa série « underground » (rassemblé dans un ouvrage disponible ici). Ces grands spots donnent à la scène photographiée un aspect ambigu, que Ruiz placerait du coté du théâtre : est-ce la réalité ou le décor d’une pièce de la comédie humaine ? On pourrait aussi se demander si la zone est en travaux, en se rappelant que l’une des toutes premières utilisations de la lumière électrique à Paris eut lieu sur un chantier (les théâtres étaient également les premiers lieux à installer l’éclairage électrique, plus sûr que l’éclairage au gaz qui provoquait de dramatiques incendies). La « mise en lumière » poursuit un but à la fois artistique et politique, il s’agit d’attirer l’attention sur les conséquences de décisions politiques prises en amont.

Naoya Hatakeyama - Extrait de la série "Underground"

Oswaldo Ruiz travaille depuis plusieurs années sur ces explorations nocturnes : voici, traduites par Google, les explications qu’il donne de sa démarche : « Je suis intéressé à la façon dont travaille la lumière comme un instrument qui définit le lieu et la rempli d’un sens. En conséquence, le récit de l’arrangement de la lumière, le lieu représenté, devient immédiatement sans danger ou dangereuses, peuplées ou sauvages. Il ya une menace de quelque chose de mal se passer qui n’arrive jamais mais des teintes de la scène de la sensibilisation et la narration. L’idée est de créer une atmosphère ambiguë où la réalité et la fiction mise en scène effondrement ensemble. La nuit devient ainsi une métaphore de l’oisiveté, l’ambiguïté et de perturbations ».

Oswaldo Ruiz - Extrait de la série "Anahuac Monuments"

Oswaldo Ruiz - Extrait de la série "Anahuac Monuments"

Oswaldo Ruiz - Extrait de la série "Anahuac Monuments"

Oswaldo Ruiz - Extrait de la série "Anahuac Monuments"

Source : TheBlackSnapper via Flores en el atico

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