Une nouvelle vie pour un moins que rien


« tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » disait Carlos Beaudelaire. « Tu m’as donné ta brick d’emballage et j’en ai fait une lampe », peut-on dire en paraphrasant Charles à propos du travail de Anke Weiss (NL). Risquons une exégèse : les objets de la série Packaging light sont à l’articulation du savant et du populaire. Ils ironisent sur la coutume de « monter en lampe » les objets domestiques usagés, souvent la vieille bouteille de Chianti si pittoresque avec sa robe d’osier et son long cou. La réinterprétation de l’illustration du « package » qu’opère Anke Weiss nous place dans le champ du savant : les perforations qui laissent passer la lumière sont une sorte de palimpseste, comme si on avait gratter l’ancien emballage pour lui surimposer une écriture. Qui aurait cru qu’on pouvait tirer autant d’un brick de lait ou d’un paquet de gateaux, des objets qu’on ne considère plus une fois qu’ils ont fait leur office ?

Assez élucubré, passons aux images




Source Toxel via NotCot

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :