Traqués par les paparazzi, les People ont bien du mal à préserver leur intimité. Adam Harvey, un étudiant de l’ Interactive Telecommunications Program (ITP) de la New York University a trouvé une alternative au « sac sur la figure », voire au « point dans la g. » que certaines de ces pauvres célébrités opposent à leurs insistants portraitistes. Plutôt que de frapper le photographe indiscret, l’idée d’Adam Harvey est d’aveugler son instrument de travail au moyen d’une source lumineuse de forte puissance, en l’occurrence une LED. Une cellule photoélectrique détecte les variations soudaines de l’ambiance lumineuse, comme celle qui surviennent lors du déclenchement de flash. L’information est transmise à un système électronique qui allume une LED de 1500 lumen, provoquant une surexposition de la photographie.

Qui se cache derrière cette lumière ?
Ce système en cours de développement est efficace jusqu’à des vitesses d’obturations de 1/125e de seconde, et marche mieux en soirée qu’en journée. Grâce à l’évolution des technologies LED, M. Harvey est confiant sur les possibilités d’obtenir une version efficace jusqu’au 1/800e de seconde. Harvey espère parvenir à déposer prochainement un brevet pour son invention. Protégé industriellement, le produit serait aussi plus pratique, et s’intégrerait à des vêtements ou des accessoires vestimentaires. Toute cette histoire de lumière n’est pas sans rappeler le film de science fiction « Looker« , réalisé en 1981 par Michael Crichton (prononcez ˈkraɪtən/ en phonétique anglaise), l’auteur de Jurassic Park.
Profitons de ce billet pour faire une mise au point lexicale : on ne dit pas une LED, mais une lampe qui n’a pas un physique facile.
Blague à part, profitons encore de ce billet pour saluer likecool.com , site à la source de cette info. D’autres infos ici
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